Les histoires se suivent. Vraiment ?

publié le 30 mai 2023

on vous dit tout

Cela s’est encore passé à Fontaine le Port, lors d’une séance de l’atelier d’écriture en présentiel.

l’exercice semblait banal

Il s’agissait de composer un portrait sans décrire ni nommer directement le personnage ou la personne.

Il a bien-sûr encore fallu passer par quelques indispensables minutes de réflexion, avant de se lancer dans d’interminables histoires.

nous avons dû faire des choix

Après une sévère auto-censure, nous proposons ces quelques portraits à nos lecteurs

En voici un :

Bonjour Madame Durand. Qu’est-ce que je vous sers aujourd’hui ?
Elle connaissait beaucoup de ses clients réguliers par leur nom.

Alors que Madame Durand semblait réfléchir encore, elle enfila son gant de travail habituel pour saisir la marchandise. Les conditions sanitaires s’étaient renforcées depuis les dernières années, surtout dans son métier. Elle y pensait souvent. Il avait fallu aussi installer une protection en plexiglass au niveau de la caisse. Et dans les périodes plus sensibles elle devait porter un masque.

Elle savait déjà que la cliente lui demanderait, comme d’habitude, une baguette bien cuite. Peut-être qu’il y aurait aussi deux ou trois pâtisseries, mais rarement en semaine. Parfois la cliente venait également lui chercher un courrier recommandé qui aurait été déposé par le facteur.

Aujourd’hui il n’y avait que du pain.

Est-ce que celle-ci vous convient ? Demanda-t-elle en saisissant une baguette bien cuite.

anonyme
bien sûr

Et un autre :

La fin est proche. Mon aumônier va bientôt arriver. Que de péchés à confesser, et tant de regrets…mais aussi tant de beauté à léguer à la postérité, cependant je le tairai à mon confesseur pour ne pas ajouter l’orgueil à tout ce que je dois avouer.

Ma mère m’a sauvé de mon indolence en préparant à mon futur métier, et aussi à m’écarter de la charmante petite anglaise qui m’avait attiré. C’est elle aussi qui m’avait poussé à un mariage malgré notre jeune âge, et je dois lui demander pardon pour toutes mes infidélités à elle partie si jeune ainsi qu’à ma seconde épouse. Que Dieu me pardonne, mais Jeanne, Anne et les autres étaient si belles, même si certaines ont trop interféré autrement que dans ma vie privée.

Trop d’égoïsme encore lorsque j’ai abandonné mes enfants, ou bien du bas réalisme ? Et toujours ce besoin d’argent pour ma mégalomanie disent certains, et pour ces querelles incessantes. Et alors que je me rapproche du tombeau, que je vois devant moi la lumière divine, ai-je bien agi dans toutes les querelles religieuses, oublié d’écouter chacun sans colère.

Mais après mes péchés avoués et j’espère pardonnés,

je sais qu’il restera toute la beauté, que ce soit des palais, des peintures, des sculptures et des poèmes en cette langue française que j’ai tant aimée et protégée.

Enfin .. .mon confesseur, je vais partir en paix.

auteur anonyme
également

le cœur sur la main

Et, pensant sans doute aider le lecteur curieux à retrouver le personnage qui se cache derrière ce second portrait, notre auteur anonyme propose une petite charade :

  • mon premier est surtout apprécié de Collioure
  • mon second est surtout apprécié de Normandie

… et mon tout est le sujet de ce portrait

anchois

pommier

François 1er

un indice complémentaire se cache dans cette toile

à suivre

  1. CdF 31 mai 2023 at 7h24 - Reply

    Intéressant

  2. Anonyme 30 mai 2023 at 23h02 - Reply

    François d’Angoulême

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